Partner Advocacy : la stratégie pour impliquer vos partenaires dans la visibilité de votre marque

Vos partenaires sont des parties prenantes à votre entreprise souvent sous-exploitées. L’alliance entre votre vous et vos partenaires doit être une alliance gagnante gagnante au service de vos marques respectives. Mettre en place une stratégie de Partner Advocacy, c’est engager des actions de marketing et commerciales communes avec vos partenaires afin que chacun développe sa visibilité, sa notoriété.

Partner Advocacy : faites de vos partenaires des ambassadeurs

La concurrence est rude et les entreprises doivent adapter en permanence leur stratégie marketing, notamment, leur marketing digital. Pour tenter de le  » booster «, de plus en plus d’entreprises mettent en place des stratégies de social selling, destinées à tirer parti d’une interactivité choisie avec les multiples réseaux sociaux.

Elles peuvent augmenter les performances de leur social selling de quatre façons : en ayant recours à l’UGC ( Users Generated Content), à l’EGC ( Employee Generated Content ), à l’employee Advocacy et enfin à la PA ( Partner Advocacy ).

Les principes généraux qui sous-tendent ces trois types d’action sont communs, mais en ce qui concerne la Partner Advocacy, il y a des particularités qui ne peuvent être partagées.

Qu’est-ce que le Partner Advocacy

Le partner Advocacy, c'est le principe de communiquer à des partenaires soigneusement sélectionner du contenu qu’ils devront communiquer et partager à leur réseau.

Le Partner Advocacy est de réaliser des actions marketing stratégiques conjointement et gagnantes-gagnantes avec des partenaires parties prenantes à votre entreprise.

Quel que soit le vecteur utilisé, UGC, EGC ou PA, le principe est le même : s’appuyer sur une expérience utilisateur, crédible et entraînante. Ce n’est pas vraiment nouveau. Les marques ont toujours su mettre en avant des clients, des employés, des partenaires, pour vanter leurs mérites, d’une façon qui soit crédible et qui puisse se transformer en acte d’achat.

Ce faisant, il s’agit pour elles de faire de ces tierces personnes, favorables à leur marque, des  » tiers ambassadeurs  » qui non seulement sont favorables, mais qui, en plus, agissent pour la promouvoir.

Ce qui devient nouveau en revanche, c’est de le faire via les réseaux sociaux. Et là, il faut bien le dire, le contenu des commentaires des uns et des autres ne peut être le même. Par suite, la manière de les générer et de les employer ne peut être la même.

Par exemple : il suffit de créer une conversation groupée sur LinkedIn où vous invitez des partenaires à la rejoindre. Et selon votre calendrier éditorial, vous informez ces personnes dans ce groupe que vous venez de publier un post sur LinkedIn et que vous les invitez à le commenter ou partager.

Les avantages gagnants-gagnants à cette mécanique de Partner Advocacy :

– vous décuplez la portée de vos publications, car vous profitez des connexions qui sont propres à chacun

– vos proposez une veille personnalisée pour vos partenaires dont les contenus peuvent être facilement partagés sur les pages sociales. Vous leur facilitez la tâche à trouver du contenu pour alimenter leur profil social.

– vous permettez à vos partenaires de renforcer leur position d’experts de leur secteur d’activité grâce aux contenus proposés

Les inconvénients

Ils sont au moins de trois ordres :

Le premier est qu’il n’est pas toujours facile au sein même d’une entreprise d’avoir une politique marketing coordonnée et bien comprise par l’ensemble des services et des départements, sans même parler d’éventuelles filiales ou succursales. Il est donc aisé d’imaginer qu’une telle coordination n’est pas plus simple à mettre en œuvre quand il s’agit de veiller à ce que les messages véhiculés par les ambassadeurs du Partner Advocacy soient conformes à la politique de la marque. Il ne faut pas trop compter sur une autodiscipline qui serait générée spontanément.

Le deuxième inconvénient, c’est qu’un tel contrôle peut être inconciliable avec la vocation même d’un message type « ambassadeur ». Si les messages véhiculés dans ce cadre paraissent trop téléguidés aux yeux des utilisateurs finaux, l’effet produit peut être exactement l’inverse de celui attendu.

Le troisième, c’est que cette technique peut vite se prendre les pieds dans le tapis. À force de s’appuyer toujours sur les mêmes ambassadeurs, la portée des publications s’adressera majoritairement constamment aux mêmes personnes. D’autant que d’après notre expérience, les algorithmes de publications des réseaux sociaux n’apprécient pas trop que vous publier des contenus qui soient likés ou commentés par des personnes qui sont allées sur le post sans passer par leur timeline. Notre conseil : créer plusieurs groupes de Partner Advocacy et actionnez-les avec parcimonie.

Particularités du Partner Advocacy dans lemarketing digital

Le marketing digital a ceci de particulier que ses résultats sont mesurables et que donc son retour sur investissement est calculable. Ce qui revient à dire, qu’aucune stratégie de marketing digital ne devrait être mise en place, sans qu’elle ait fait, au préalable, l’objet d’une réflexion approfondie.

S’agissant de Partner Advocacy, une telle réflexion ne peut être engagée que dans le cadre d’une réflexion globale sur :

  • la place du marketing digital dans la stratégie marketing de l’entreprise,
  • la place du marketing social dans le marketing digital,
  • la place du Partner Advocacy dans le marketing social.

Suivant les réponses apportées sur chacun de ces axes, un cadre d’emploi des ressources affectées à cette stratégie peut être dressé et assorti d’indicateurs de suivi.

Si toutes ces conditions sont remplies, alors une Partner Advocacy bien conçue peut être le socle sur lequel peut être construite une véritable stratégie  » gagnante-gagnante  » entre partenaires.

L’employee advocacy au service de la marque employeur